Une fusillade a éclaté aux abords d'un hôtel de la station balnéaire de Grand Bassam en Côte d'Ivoire. Le site touristique qui se trouve à une quarantaine de kilomètres d'Abidjan est habituellement fréquenté par de nombreux Occidentaux.
Le gouvernement ivoirien évoque "une attaque d'hommes armées sur deux hôtels", alors que de nombreuses photos de corps gisant sur la plage circulent sur les réseaux sociaux.
Pour l'heure, ni le bilan ni les causes de l'attaque ne sont connus. Difficile de dire pour le moment s'il s'agit d'un braquage ou d'une attaque terroriste. "Ça tire sur tout le monde sans tri. Ils avancent d’hôtel en hôtel", selon un témoin cité par le site Connexion ivoirienne. Un correspondant de RFI présent sur place explique pour sa part que la fusillade a éclaté "à l'hôtel de l'Etoile du Sud, situé rue de la Justice".
Un autre témoin cité par l'AFP décrit les assaillants comme "puissamment armés et portent des cagoules, et ont tiré sur les occupants de L'Etoile du sud, un grand hôtel pris d'assaut par les expatriés en cette période de canicule". Cette attaque a fait des victimes, a affirmé à l'AFP un autre témoin, sans pouvoir préciser leur nombre ni l'identité des auteurs des coups de feu. Une source militaire a néanmoins fait part d'un bilan s'élevant à au moins cinq morts. Un autre témoin avait dit à l'AFP avoir vu au moins sept morts sur la plage, et montré leurs photos. Un bilan rapidement revu à la hausse. On parle déjà de dizaines de morts selon d'autres sources officielles .
L'ambassade américaine au Sénégal mais aussi en Côte d'Ivoire avait il y a 10 jours dit à ses ressortissants de ne pas fréquenter les lieux trop fréquentés. Une news étonnante car elle montre que les autorités étaient au courant d'une attaque imminente sans doute par le biais d'écoutes téléphoniques.
On dénombre 6 assaillants neutralisés (morts ou arrêtés), et peut-être d'autres en fuite ce qui montre aussi que c'était sans doute un petit commando qui est l'auteur de cette attaque qui a visé 3 hôtels fréquentés par les classes aisées du pays et les expatriés.
Est-ce Boko Haram ? Est-ce un nouveau groupe de rébellion après celui contre Gbagbo ? Les autorités chercheront à déterminer cela, mais eau moment des attentats la chaine nationale RTI ne montrait absolument rien à propos de cette attaque, aucun arrêt des programmes.
Un silence qui a créé la panique dans la capitale Abidjan, et des messages demandant aux gens de rester chez eux (rumeurs) ont été passés sur Facebook et par textos. Ces messages indiquaient une attaque imminente d'Abidjan car les assaillants seraient en fuite.
Affaire à suivre.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire