Ralentissement chinois, difficultés des émergents, bulles spéculatives... Bien des ingrédients font craindre l'éclatement d'une nouvelle crise financière.
Nous sommes de retour en 2008 avec aucune leçon tiré, les mêmes erreurs ou presque.
La Chine n'est plus la locomotive de l'économie mondiale, couplé à cela une déflation (baisse des prix).
Les pays émergents dépendants du prix haut de leurs matières premières (pétrole, gaz, fer ...) voient leurs rentrées dégringoler tandis que les bulles spéculatives comme les start up et autres produits très surévalués commencent à montrer leurs limites.
La Chine est proche de la croissance nulle au dernier trimestre un résultat identique à nous et donc fort inquiétant car cela signifie une baisse de la demande (commande) chinoise.
Les allemands étant les premiers importateur de la Chine, leur économie risque d'être fortement touchée.
La chute du prix des matières première comme le pétrole voit la récession poindre le bout de son nez notamment au Bresil pourtant prédestiné à jouer les rôles de premier plan à la fin de cette décennie.
Les pays qui ont habitué leur population à être gâté en aides sociales grâce à la manne provenant de leur sol, ont décidé de maintenir ces aides en creusant leur déficit afin de voir la demande intérieurs perdurer,mais cela à quel prix ?
Les taux d'intérêts peuvent rapidement grossir la dette de façon exponentielle ...
Les taux ont été relevé aux USA par exemple pour éviter une chute trop brutal du dollar.
La Chine est en surproduction et pourrait vouloir vendre à tout prix quitte à donner des aides permettant la vente à quasi perte. Cette pression déflationniste n'est pas bonne pour les autres économies qui ne pourront être competitves.
Une chose aussi qui est assez paradoxale. Les marchés ont besoin d'investir, de faire tourner la machine à billet quitte à récupérer de faibles revenus. L'endettement des nations est de plus en plus alarmant étant donné le si petit nombre de pays viables, l'on appose des conditions avantageuse à des pays qui ne devraient pas en beneficier. Résultat une bulle spéculative grossis et pourrait bientôt péter faisant couler quelques nations émergentes ...
Enfin les tensions régionales au moyen orient et en Asie contribuent à rendre les échanges commerciaux difficiles voir bloquées ... L'Arabie Saoudite a perdu plusieurs milliards de dollars en se brouillant avec l'Iran alors que son économie est mal en point. L'Iran rappelons le est un partenaire financier important pour le royaume Saoudien .
Je pense que ces tensions qui n'arrangeront que les banques et les entreprises de guerre peuvent avoir pour conséquence de créer une nouvelle Grece au Bresil ou ailleurs avec une vente total des biens publiques à des privés. Comme si cela était voulu que cette crise à répétition était espérée pour enrichir un petit nombre qui ne sont jamais touchés par ces mouvements.
Et vous qu'en pensez vous ?
Long Live l'économie
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