Le nombre de familles monoparentales a augmenté de 78 % depuis 1990 pour atteindre 1,6 million en 2011 selon une étude publiée le 29 juillet dernier. Les mères incarnent à 85 % le visage de la monoparentalité. Mais le nombre de pères élevant seuls leurs enfants a plus que doublé en vingt et un ans.
Ils étaient 100.000 pères en 1990 en France à élever seuls leurs enfants. Désormais, ils sont 240.000, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), sous tutelle du ministère des Finances et des Comptes publics, du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
Une augmentation inédite, même si la situation continue de toucher majoritairement les femmes. Les hommes sortent en effet plus rapidement de la monoparentalité qu'elles : pour l'année 2010, 11 % se sont remis en couple contre 6 % des mères isolées, et ils sont 5 % à voir leurs enfants mineurs quitter leur logement, probablement pour habiter avec leur mère, contre moins de 1 % dans le cas inverse.
De la monoparentalité à la précarité
Ces parents isolés présentent néanmoins des points communs : ils cumulent souvent des niveaux de vie bas, de fortes contraintes familiales et des conditions d'accès au marché de l'emploi moins favorables que celles de la moyenne des familles. Sur le marché du travail, les parents isolés sont confrontés à des taux de chômage et d'inactivité élevés et, quand ils travaillent, leur emploi est souvent précaire (temps partiel, CDD, emplois aidés). En 2012, par rapport aux parents en couple, les parents seuls étaient deux fois plus nombreux à être touchés par le chômage (16 % contre 7 %), en particulier par le chômage de longue durée (47 % contre 37 %). Mais si les pères seuls sont dans des positions plus difficiles sur le marché du travail que les pères en couple, leur situation reste meilleure que celle des mères isolées.
La monoparentalité reste est une histoire féminine lié à des pères n'assumant par leur rôle, à des père n'ayant pas souvent un travail adéquate, et pour une partie à des luttes pères mère qui donne la plupart du temps gain de cause à la mère.
D'après les chiffres du ministère de la Justice, seuls 12% des enfants de parents séparés sont confiés au père. Contre 71% à leur mère.
Les autres (17%) résident une semaine chez l'un, une semaine chez l'autre.
Cette étude affirme que les juges trouvent tout simplement les pères moins capables d'élever un enfant qu'une mère.
Cette étude met donc fin à la légende urbaine bien relayée par des femmes en colère contre leur mari affirmant que dans leur grande majorité, ceux-ci ne désirent pas élever .
Encore plus fort le nombre de père abandonnant toute poursuite judiciaire contre leur ex concubine est de quasi 20%, préférant ne pas rentrer dans ce type d'histoires soit pour ne semer aucun trouble, soit par manque de moyens financiers.
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