La journée de 6 h de travail gagne du terrain

Pendant qu'on nous pond des lois archaïques qui ne tiennent pas compte de l'humain, mais plutôt du bénéfice à court terme ce qui est mauvais pour la compétitivité de la France, dans le monde occidentale l'idée de la semaine de 6 h fait son chemin.




Le travailleur a besoin d'un équilibre entre vie professionnelle et vie sociale, c'est pour cela que l'idée est de proposer moins de temps de travail pour que la personne s'adonne à 100% à son travail.

Dans une semaine de 8h, une personne ne travaille en réalité que 4h voir 5 grand max, car elle prend des pauses afin de gérer sa fatigue. Le niveau d'efficacité de cela montre fortement ses limites en matière de rentabilité.
La sieste par exemple est recommandé fortement car nous travaillons beaucoup pour en réalité trop peu de temps réel de travail effectif. Il ne faut pas faire de la présence pour de la présence mais faire travailler les gens de façon efficace et optimale.

En Suède les entreprises qui l'appliquent ont vu l'absentéisme divisé par deux, les arrêts de travail nettement baisser sans parler de la qualité de vie, du niveau de fatigue des employés.
Cela montre bien en réalité que plus de temps de travail ne donne pas forcément un meilleur résultat.
Il vaut mieux avoir une personne qui va travailler à fond en un temps très court, qu'une présence trop importante pour un travail beaucoup plus lent.
Le temps de récupération est vital pour un employé, cette récupération permet d'être optimal au niveau mental, physique, d'être joyeux et j'en passe.

La semaine de 6 h doit être valorisée au niveau salariale, avec des taxes sur les heures supplémentaires, les entreprises doivent mieux se positionner car seul les commandes définissent les embauches.
Il faut des adaptations pour le licenciement certes, mais il faut des conditions de travail meilleures et plus humaines.

Keynes avait même prédit une semaine de 15h de travail en 2030 considérant que le progrès résidait dans le temps de travail plus court, et le partage des tâches.

Enfin la chose impensable dans la mentalité francophone libérale, le temps de travail libre, est en réalité une chose qui amplifie la performance des entreprises.
Facebook, Google, Netflix ... bref les grosses entreprises américaines l'appliquent et ont une productivité par salarié 30% supérieur aux autres, car l'employé a des tâches à faire, pas d'emploi du temps, mais un délai, à lui de voir si il peut le faire en 2 jours ou plus et se consacrer à des loisirs.
Les américains y pensent même sérieusement car cette vision de la productivité va développer les secteurs culturels et artistiques de façon plus fortes, un cercle vertueux non négligeable en terme de croissance.

La vision du temps du travail est en évolution et la France pionnière en la matière doit sérieusement se pencher dessus que d'écouter les archaïques du MEDEF.

Vous savez qui travaille le plus en Europe ? les grecs, je n'ai rien à rajouter.

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