Rendre cette notion réelle, à savoir intégrer l'émotion aux machines, restaient cependant un challenge hautement relevé pour tous les ingénieurs du monde.
Mais ce dernier frein a été levé et depuis quelques mois, les machines peuvent répondre et réagir aux émotion humaines. L'idée d'intelligence émotion humaine, est une notion qui a été théorisée depuis quelques années pour qu'enfin la machine comprenne son cheminement, son fonctionnement afin de pouvoir le reproduire de façon indépendante et totalement artificielle.
Ce qui surprend les concepteurs, c'est que l'intelligence artificielle a tellement évoluée, que la machine non seulement comprend et réagis en conséquence, mais surtout reproduis le même cheminement intellectuel que l'homme afin de procéder à tel ou tel choix.
La seule différence avec l'homme, c'est que la machine a intégré les facteurs de mensonge, d'indécision, et d'erreurs pour proposer ce qu'un humain parfait pourrait faire.
Ce qui fait donc peur, c'est qu'en réalité la machine est capable de savoir si vous essayez de l'entourlouper, de cacher certaines vérités, par vos mimiques, votre pouls, votre gestuelle, le timbre de votre voix.
On peut déjà imaginer des juges robots, qui sauront juger en conséquence des cas difficiles, en sachant lire à travers la personne qui témoigne.
Les ingénieurs considèrent qu'un homme qui maitrise ses émotions, peut en n'importe quel situation savoir gérer et trouver la meilleure solution possible à un problème. Le problème des humains, c'est bien qu'ils savent souvent quel est le meilleur choix, préfèrent prendre la pire option car celle-ci correspond plus à l'émotion du moment. L'humain fait souvent des choix à court terme, et donc des choix très irresponsables.
Le robot dans le cadre de politiques économiques proposera toujours le choix le plus efficient, et non le choix de l'émotion. Il ne proposera pas forcément le meilleur choix, mais le meilleur choix conjugué aux émotions ressenties afin de trouver le juste milieu.
L'affective computing, est une de ces technologies qui observe et interprète les mouvements du visage, l'expression corporelle, le discours, l'état physique, et quelques ingrédients clés afin de déterminer qui la machine a en face d'elle.
Cette technologie est déjà à un niveau exceptionnelle et saisissant, mais juste des problèmes d'ordre éthique.
A Wall Street, ce monde où la pression est à un niveau extrême, des millions de dollars transitent à une vitesse hallucinante, et surtout où une seule mauvaise décision peut briser toute une carrière, l'état émotionnel est déterminant.
C'est ainsi que JP Morgan Chase et bank Of America ont investi des millions de dollars, dans des start up qui travaillent sur l'affective computing, afin de mieux gérer l'état émotionnel de leurs salariés et les rendre davantage productifs.
HUMANYZE par exemple est l'une de ces start up. Son business ce sont des badges hautement sensibles qui transmettent en temps réel l'état émotionnel des salariés, leur niveau de stress, et l'efficacité de leur discours.
Ces données comportementales sont envoyées au manager, qui grâce aux analyses et aux solutions proposées par le logiciel, peut répondre aux soucis des membres de son équipe.
Dans le monde de la conduite et le développement des véhicules qui se conduisent tout seul, en plus de proposer une conduite qui prend en compte des milliers d'heures de conduite humaine, ces autos ont des capteurs sensorielles qui prennent en compte votre émotion.
Que vous ayez peur, soyez stressé, ou totalement détendu, la conduite ne sera pas la même .
BRAIQ est une start up qui apprend à une voiture comment sentir le niveau émotionnel de la personne qu'il conduit, ce qui permet à la machine de conduire de la façon que vous humain passager vous le désirez.
Cette technologie a pour but de pousser votre comfort aux maximum durant votre trajet.
Encore une fois ici votre émotion est déterminante dans l'élaboration du service proposé, et permet une personnalisation de la conduite.
Plus fort la machine, sait comment réagir avec les autres véhicules, comme klaxonner, faire des appels de phares ... en fonction de votre patience ou impatience...
COGITO analyse les conversations entre les call center et les clients afin de proposer la meilleure solution possible.
Les agents sont guidés par la machine pour répondre avec plus d'empathie, de confiance, de manière plus professionnelle et d'efficacité. L'intelligence ressent dans la voix l'attente du client et le niveau d'urgence pour délivrer en une fraction de seconde la solution idéale.
Enfin, pendant que la plupart des agences gouvernementales utilisent le vieux détecteur de mensonge en disant qu'il ne peut être floué, NURALOGIX a créé une technologie qui lit les émotions que l'oeil humain est incapable de détecter. En mélangeant des algorithms lié aux yeux et à l'afflux de sang dans le visage, la machine ressent la vraie émotion de la personne interrogée.
Cette technologie peut répandue pour l'heure, permet aux officiers de poser directement leur question et la machine pourra dire en temps réel si le prévenu ment ou dis la vérité.
On peut travailler sa gestuelle, son poul, mais pas son rythme sanguin.
Dans le même registre EQ RADIO analyse non pas les yeux et le visage, mais le comportment du corps.
Toutes ces technologies existent déjà, alors imaginez cela couplé à un corps artificiel, et vous obtiendrez une créature bien plus efficace que l'être humain, ou plus fou comme le suggère Google, intégrer ces données artificielles, dans l'homme pour en faire un être parfait et immortel... Le transhumanisme.
Bonne chance à nous.
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