Les trois concurrents devraient présenter une offre, mais sans aucune certitude qu'elle soit acceptée ou même considérée par Twitter. Selon les calculs du Wall Street Journal, Twitter serait valorisé pour 20 milliards de dollars (17,8 milliards d'euros).
Une valorisation estimée à 20 milliards de dollars
Cette valorisation apparaît bien plus faible que celle d'Alphabet (500 milliards de dollars) ou de Disney (150 milliards) mais représente près de la moitié de celle de Salesforce (49 milliards). Ce rapport de force défavorable par rapport à ses concurrents ne semble nullement inquiéter Marc Benioff, le PDG de Salesforce. Très enthousiaste et sûr de ses chances, il voit Twitter comme un "bijou brut" avec un énorme potentiel dans la publicité, le e-commerce et plus globalement le commerce de données.
"La donnée est la monnaie dans le nouvel ordre mondial du logiciel", a ainsi déclaré Marc Benioff dans une interview la semaine dernière. S'il ne parlait pas spécifiquement de Twitter, la remarque semble particulièrement valable dans ce rachat, alors que Salesforce avait déjà cherché à racheter LinkedIn, sans succès.
Si pour l'heure Marc Benioff semble être le plus enthousiaste, Alphabet et Disney n'ont pas encore révélé leur jeu. Mais tout devrait s'éclarcir prochainement.
Selon certaines rumeurs, Google préparait une offre à 35 milliards de dollars, Disney ne devrait pas être en reste. Affaire à suivre.
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