Plusieurs anomalies sur des avions au départ de l'aéroport de Roissy font craindre des cas de radicalisation parmi les salariés d'Air France.
Sabotages, refus de travailler avec une femme, tags inquiétants... Le Canard Enchaîné révèle, dans son édition du 5 octobre, de nombreux incidents à Air France qui seraient dus à la présence d’agents radicalisés au sein de ses équipes.
Les fonctionnaires du renseignement prennent ces signalements très au sérieux, confie l’un d’entre eux à l’hebdomadaire satirique : « Concernant Air France, nous avons constaté plusieurs anomalies avant le départ de vols commerciaux. Elles s'apparentent à des tentatives de sabordage. »
Air France a récemment déposé plainte après avoir constaté qu’une quarantaine de ses avions au départ de l'aéroport de Roissy avaient été targués d’un « Allahou Akbar » au niveau des trappes de remplissage en kérosène.
Moteurs et toboggans sabotés
Autre anomalie : au moment des essais réalisés avant le décollage, plusieurs pilotes ont détecté une panne récurrente sur le moteur relais, qui permet de contrôler les réacteurs depuis le cockpit. L'alarme s’est heureusement déclenchée et le dysfonctionnement a été résolu.
Après enquête, un Français converti, employé par Air France, a été identifié comme suspect. Rapidement, il a pris la fuite et a été repéré au Yémen, rapporte Le Canard Enchaîné.
Deux autres salariés de la compagnie sont quant à eux soupçonnés d'avoir saboté plusieurs toboggans d'évacuation destinés aux appareils de la compagnie aérienne française. L'opération aurait été réalisée dans leur atelier de maintenance.
En août 2015, c’est le système Géovision, géré par des sous-traitants d’Air France et permettant aux passagers de suivre le trajet de leur avion en direct sur une carte, qui aurait été piraté, lors d'un vol Los Angeles - Tel Aviv via Paris. Israël aurait été supprimé du système Géovision et remplacé par « Bande de Gaza ».
À cela s'ajoutent plusieurs comportements inquiétants, comme celui d’un agent de piste qui a refusé de guider un avion au prétexte qu'une femme le pilotait.
« Des rumeurs infondées »
Les services de sécurité reconnaissent que le recours à des entreprises sous-traitantes peut constituer une faille dans le processus de recrutement des salariés. Des agents du renseignement, dont 30 policiers, ont été chargés de surveiller les 90 000 salariés d’Air France répartis dans 900 entreprises.
Mais Air France dément les « fausses informations » et les « rumeurs infondées » répandues par le Canard Enchaîné.
Dans un communiqué publié mercredi 5 octobre, le groupe assure qu’ « aucun acte de malveillance sur un vol commercial Air France n'a jamais été confirmé ni même identifié comme tel » et rappelle qu’il « met tout en œuvre quotidiennement pour offrir à ses passagers et membres d'équipage le plus haut niveau possible de sûreté et de sécurité. »
Ce n’est pas la première fois que la compagnie aérienne fait face à des cas de radicalisation. Après les attentats du 13 novembre 2015, 73 salariés, dont certains faisant l’objet d’une fiche S, s’étaient vus retirer leurs badges d’accès aux pistes.
D'autres témoignages font état de dysfonctionnements similaires sur des avions d'autres compagnies laissant donc craindre des actes localisés dans les aéroports parisiens.
Enfin beaucoup de salariés refuseraient de parler aux hôtesses, de servir des boissons alcoolisées ou encore de guider un avion piloté par une femme. Des cas inquiétants qui nous rappellent les péripéties de la RATP et la SNCF.
Ces cas décrits comme des phénomènes de radicalisation ne le sont pas selon moi mais témoignent d'une vision orthodoxe de la foi comme elle existe dans toutes les religions, néanmoins n'est-il pas hypocrites de bosser là où l'on considère que sa foi peut être ébranlée.
Un curé ne bossera pas dans un sex shop, je pense donc que soit on fait son boulot correctement et on sait qu'on peut tenir, soit on cherche à faire un autre métier.
Un salarié d'Air France aurait enfin, fui au Yemen après que l'on ai remarqué des comportements inquiétants de sa part dans les sous sol d'un aéroport de Paris. LEs sous sols sont la partie qui inquiète le plus les autorités françaises.
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