La prochaine crise sera en Europe

Amis français et européens, on devrait vraiment s'en foutre de l'élection américaine car ce qui nous pend au nez risque de faire très mal !
Tout le monde pense que la Chine se mangera la crise, mais l'état chinois est autoritaire et maitrise sa monnaie (comme les américains) ce qui leur permettra de faire tourner la planche à billet pour relancer l'économie... luxe que nous européens ne pouvons pas nous permettre, étant donné qu'il faut l'accord des 28 membres, quand on sait que certains Etats comme l'Allemagne n'ont aucun intérêt de voir l'Euro baisser fortement.



L'autre crise qu'on a balayé vite c'est le désaccord de la Wallonie qui avec ses seuls 3,5 millions d'habitants a pu bloquer CETA quand on sait que l'Europe c'est 500 millions d'habitants.
Que le traité soit bien ou pas là n'est pas la question, mais plutôt le fait que le fonctionnement européen l'empêche de facto de vite réagir face aux attaques des autres blocs économiques qui risquent de la manger toute crue.

La menace de faillite de la Grèce n'est pas finie, mais à cela s'ajoute celle du Portugal dont l'économie ne tourne plus du tout malgré toute les politiques d'austérité subies...
Mais la plus grosse menace est la réforme constitutionnelle italienne du 4 Décembre dont personne ne parle. Ce vote complètement mis à côté par l'actualité américaine (qui ne nous concerne pas), peut permettre aux partis anti Europe de prendre le pouvoir en Italie et donc de demander la sortie de l'Europe.

Une cassure de plus au sein de l'Union ne sera pas appréciée par les marchés, à l'instar du brexit qui a fait très mal aux bourses européennes .

Les banques italiennes sont aussi proches de la faillite, une réalité que refuse l'Allemagne qui propose un refinancement européen, car une telle déconvenue risque de mettre en péril l'économie allemande.

La Deutsche Bank est empêtrée dans des actifs toxiques de toute part et notamment en Italie à hauteur de plusieurs milliards d'euros. Commerzbank deuxième acteur du pays est lui aussi plongé dans des positions très inconfortables.

Si la mise en faillite est acceptée par Merkel, ça sera une bouée d'oxygène pour le système financier mais un prix politique énorme à payer pour la chancelière.
Elle sauverait les banques allemandes en quelques sortes mais permettant à ces deux banques de ne plus honorer leurs dettes, plongerait directement l'Italie, le Portugal et d'autres pays faibles en Europe dans une crise énorme.

Les investisseurs internationaux craignent que la bulle explose, et qu'au vue de la réactivité très lente des institutions européennes, que cela se propage de façon inexorable dans toute l'Europe.
C'est aussi l'Euro qui est menacé dans tout cela, la crainte est de voir un départ massif des investisseur qui plongerait encore plus vite petit à petit l'Europe dans un chaos semblable à 2008.

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