Y a pire que François Hollande... y a Dilma Rousseff

Les jeux olympiques arrivent cet été, mais si le Brésil attend cela avec impatience, il attend aussi un changement politique... Entre Zika, les JO, il y a de grandes manifestations contre Rousseff.
Un bordel monstre qui doit être vite résolu.

La pauvre présidente du Brésil arrive après la révolution Lula et enfin une vision pour le peuple au Brésil, le décollage économique et les nouveaux droits.

Mais Dilma se mange de plein fouet le ralentissement économique et prévisible que connait le Brésil.
Mais si ce n'était que ça j'ai envie dire ça irait, or, le soucis est que 1 million de personnes descendent aujourd'hui dans 436 villes du pays pour demander son départ avec en cause la crise économique donc, mais des scandales de corruption à répétition et une énorme crise politique qui pourrait entrainer la destitution de la présidente du Brésil.



"Je lance un appel pour qu'il n'y ait pas de violences. Tout le monde à le droit de manifester, personne, d'aucun bord, de commettre des violences", a exhorté samedi soir Dilma Rousseff.

L'opposition espère une mobilisation massive pour influer sur les partis politiques afin qu'ils votent la destitution de la présidente qui rappelons-le est de gauche comme notre président.

Sao Paulo fief de l'opposition et poumon économique du pays, risque d'être la ville la plus mobilisé pour cette cause - cette mégalopole a de grandes chances d'être paralysée aujourd'hui donc. 


Le Brésil entame sa deuxième année de forte récession économique, alors que la crise politique attisée par le scandale de corruption Petrobras paralyse l'action du gouvernement du Parti des travailleurs (PT - gauche) au pouvoir depuis 2003.
Les organisateurs des manifestations de dimanche sont des mouvements citoyens marqués à droite qui avaient déjà convoqué l'an dernier trois journées de protestations du même type. Lors de la plus importante, en mars 2015, ils avaient rassemblé 1,7 million de personnes.
Le parti des Travailleurs multiplie les scandales locaux, mais celui avec Petrobras a été la grosse goutte qui a fait débordé un vase déjà trop plein. 
Le Sénateur Aécio Neves grand perdant des dernières présidentielles, sera en tête de cortège pour gagner dans la rue ce qui n'a pas été possible dans les urnes. 

Le scandale est venu de Lula l'ancien président de 2003 à 2010 et mentor de Dilma, qui a contribué à un système savamment mené à fin d'enrichir ses amis et lui bien entendu. 
On doute de ce fait de l'intégrité de la présidente du Brésil. 
Lancée en 2014, l'enquête "Lavage rapide" sur Petrobras a mis au jour un système de trucage systématique des marchés passés entre le groupe pétrolier d'Etat et 16 entreprises, donnant lieu à des commissions sur chaque contrat, dont une partie était reversée à des élus du Parti des travailleurs (PT - gauche) et de la coalition gouvernementale.
Lula avait été placé en détention pour "occultation de patrimoine", avec un appartement dont il nie fortement la propriété et se dit victime de persécution qui tentent à l'éliminer de la présidentielle 2018. 
La situation est de plus en plus critique pour Dilma Rousseff, qui avait pris dès vendredi les devants en affirmant n'avoir aucune intention de démissionner. 
La présidente avait appelé Lula à la rescousse en l'invitant à accepter un poste au sein de son gouvernement.

Samedi hélas le PMDB (Parti du Mouvement Démocratique Brésilien) a décidé de se donner 30 jours pour dire si il reste avec Dilma ou si il la lâche, un allié pareil qui te lâche ça fait très mal, comme si les verts lâchaient le PS... quoique en théorie c'est déjà arrivé mais Vals s'en fiche des écolos lol ... 

La présidente vit depuis décembre sous la menace d'une procédure parlementaire de destitution lancée par l'opposition qui l'accuse de maquillage de comptes publics en 2014, année de sa réélection, et au premier semestre 2015.
Cette procédure a été freinée par le Tribunal suprême fédéral. Mais elle va rebondir rapidement dès que la haute juridiction aura fixé définitivement les règles de son cheminement, mercredi.
Les deux tiers des votes des députés (342 sur 512) seraient nécessaires pour que Dilma Rousseff soit mise en accusation devant le Sénat, où un vote des deux tiers (54 sur 81) serait également requis pour la destituer.

Je sais que certains en rêvent ici mdrrr 

Prenez exemple les jeunes manifestants de la loi El Khomri . 

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