Démarrage de folie pour Batman vs Superman

Un grand soupir de soulagement a dû résonner dans les bureaux de Warner Bros. à l'heure de découvrir les chiffres du premier week-end de Batman v Superman au box-office. Le studio joue une partie de son avenir sur la réussite de ce dernier et devait craindre le pire, après l'avalanche de critiques négatives qui s'était déversée – souvent excessivement ou injustement – sur le blockbuster de Zack Snyder. Tel un pied de nez à ses détracteurs, Batman v Superman affichait dimanche soir 420 millions de dollars de recettes mondiales, ce qui en fait officiellement le meilleur démarrage mondial de l'histoire du cinéma pour un film de super-héros.

Ce très beau score s'explique principalement grâce au succès du film à l'international : sur le territoire américain, il a engrangé 166 millions de dollars (un record national pour une sortie au mois de mars) ; à l'étranger, il affiche des recettes qui s'élèvent à 254 millions. Il s'agit du meilleur lancement à l'international pour un film de super-héros.

Effet inversé des critiques ?

Au-delà du genre super-héroïque, tous types de films confondus, Batman v Superman grimpe sur la quatrième place des meilleurs démarrages de tous les temps, derrière Star Wars. Le Réveil de la Force, Jurassic World et Harry Potter et les Reliques de la mort partie 2. On pourra, bien sûr, arguer du fait que tous ces records ne sont pas réévalués par rapport à l'inflation ou que le calendrier de sortie d'un film selon les pays change la donne (par exemple, Star Wars 7 n'était sorti en Chine que plusieurs semaines après le reste du monde). Batman v Superman n'en a pas moins réussi son entrée en scène.
Aussi belle soit-elle, la performance n'est cependant pas surprenante puisqu'on parle des deux super-héros les plus célèbres du monde et que les fans se seraient précipités quoi qu'il arrive. La vraie question est de savoir si le film de Zack Snyder saura se maintenir en deuxième semaine. Les critiques négatives peuvent avoir deux effets contraires : soit elles dissuaderont le public d'aller voir le film, soit elles attiseront sa curiosité, son esprit de contradiction, et le pousseront en salle. Tout dépend du bouche-à-oreille.
Il pourrait être plus positif que prévu, puisque les fans, qui, au vu des critiques, s'attendaient à une catastrophe, en ressortent le plus souvent agréablement surpris. Rien n'est donc perdu pour Warner. Mais rien n'est joué non plus : pour être réellement à la hauteur des enjeux qui pèsent sur lui, il faudrait que Batman v Superman dépasse au moins la barre du milliard de dollars...

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