Le Street Food Temple est annulé

Il n’y aura pas cette année une armada de food trucks aux odeurs alléchantes dispatchée autour du Carreau du Temple (IIIe) ! Face à la menace terroriste, le Street Food Temple qui devait se tenir dans le cadre de la Fête de la Gastronomie le week-end du 23 au 25 septembre prochains, dans le Marais (IIIe), a été annulé.

Ce mercredi, les organisateurs ont annoncé « la triste nouvelle ». « Mardi, nous avons eu, à notre demande, une réunion avec la préfecture de police et la Ville, détaille Lucie Marinier, la codirectrice. Depuis les attentats, nous nous étions posé la question du renforcement de la sécurité. La tragédie de Nice a créé un contexte nouveau sur la sécurité des manifestations en extérieur ».
Le Food Truck Temple, qui existe depuis 3 ans et célèbre la cuisine de rue, se tient autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de cet ancien marché couvert du XIXesiècle reconverti en lieu festif, avec une « rue marché » et une vingtaine de foodtrucks. « Tout le monde s’est mis d’accord sur le fait que la sécurité, notamment à l’extérieur, était difficile à garantir. Et nous avons pris la décision d’annuler un mois et demi avant, poursuit Lucie Marinier, afin que les propriétaires de food trucks n’aient pas à engager de dépenses ».


Le coût exorbitant de la sécurité
L’année dernière, le Food Truck Temple, sur le thème de la Corée, s’était taillé un beau succès avec plus de 50 000 visiteurs.
Le contexte terroriste a modifié ou annulé un certain nombre d’événements. La piétonnisation des Champs-Elysées (VIIIe) du 7 août ainsi que le festival Cinéma au clair de lune du 29 juillet au 10 septembre ou encore la 26e édition de la Nuit des étoiles prévue à la Villette (XIXe) sont passées à la trappe… La Techno parade de 24 septembre prochaine est toujours sur la sellette.
Organisateurs et pouvoir publics se trouvent face à un casse-tête sécuritaire et… économique. La préfecture déploie des policiers dans les rues autour des événements. « Pour la sécurité à l’intérieur et les points de filtrage, Lucie Marinier, c’est aux organisateurs de faire appel à des boîtes de sécurité. L’année dernière, on a déboursé 18 000 €. Cette année, ça nous aurait coûté 50 000 € ! »

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire